Nicolas Peyrac
Sã©bastien

Ruban bleu noué dans ses cheveux
Hésite encore un peu
Et se décide enfin
Ne prendra pas ce train
Qu'elle prend tous les matins
Pour aller au lycée
Quatorze ans depuis bientôt un an
Ras le bol les parents
Qui comprendront jamais
Qu'elle veut pas vieillir
Qu'elle veut pas mourir
Qu'elle veut ouvrir les yeux
Et regarder ailleurs

Sébastien lui a dit :
"On s'en va au pays des Mayas
Là où les enfants rêvent encore
Et puis on grandira jamais, ça je te le promets
On prendra tout le temps d'exister
On écrira un jour pour dire qu'on s'aime encore
On donnera surtout pas d'adresse
Et puis comme on sera jamais vieux
D'ici un siècle ou deux
On reviendra pour voir

Huit heures vingt, ils doivent être en cours
Ils sont toujours en cour
Pensent jamais à rien
Qu'à leur future carrière
Pensent qu'à être fiers
Un jour seront perdus
Sans l'avoir jamais su

Sébastien lui a dit :
Faut changer faut tout recommencer,
Surtout pas ressembler aux autres
Et puis faut pas leur en vouloir
Ils peuvent pas savoir
Qu'on était différents

Mélodie faut sortir du couloir
Les laisses pas t'avoir
T'empêcheraient de penser, de t'émouvoir,
Tu n'auras qu'une vie
Fais sauter les murs gris
Qui planquent ton soleil
Rendez-vous devant le Luxembourg
J'aurai un sac en toile
Tu me reconnaîtras
J'aurai les yeux si grands
Tu te noieras dedans
Mélodie je t'attends
Mélodie.


Mirror lyrics:

Mélodie.
Mélodie je t'attends
Tu te noieras dedans
J'aurai les yeux si grands
Tu me reconnaîtras
J'aurai un sac en toile
Rendez-vous devant le Luxembourg
Qui planquent ton soleil
Fais sauter les murs gris
Tu n'auras qu'une vie
T'empêcheraient de penser, de t'émouvoir,
Les laisses pas t'avoir
Mélodie faut sortir du couloir

Qu'on était différents
Ils peuvent pas savoir
Et puis faut pas leur en vouloir
Surtout pas ressembler aux autres
Faut changer faut tout recommencer,
Sébastien lui a dit :

Sans l'avoir jamais su
Un jour seront perdus
Pensent qu'à être fiers
Qu'à leur future carrière
Pensent jamais à rien
Ils sont toujours en cour
Huit heures vingt, ils doivent être en cours

On reviendra pour voir
D'ici un siècle ou deux
Et puis comme on sera jamais vieux
On donnera surtout pas d'adresse
On écrira un jour pour dire qu'on s'aime encore
On prendra tout le temps d'exister
Et puis on grandira jamais, ça je te le promets
Là où les enfants rêvent encore
"On s'en va au pays des Mayas
Sébastien lui a dit :

Et regarder ailleurs
Qu'elle veut ouvrir les yeux
Qu'elle veut pas mourir
Qu'elle veut pas vieillir
Qui comprendront jamais
Ras le bol les parents
Quatorze ans depuis bientôt un an
Pour aller au lycée
Qu'elle prend tous les matins
Ne prendra pas ce train
Et se décide enfin
Hésite encore un peu
Ruban bleu noué dans ses cheveux


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S©bastien S©ãbastien Sã©©bastien Sãbastien Sãb©astien Sã©bbastien Sã©astien Sã©abstien Sã©vastien Sã©vbastien Sã©bvastien
Sã©gastien Sã©gbastien Sã©bgastien Sã©nastien Sã©nbastien Sã©bnastien Sã©hastien Sã©hbastien Sã©bhastien Sã©baastien Sã©bstien
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Sã©bwastien Sã©bawstien Sã©bxstien Sã©bxastien Sã©baxstien Sã©batien Sã©batsien Sã©baztien Sã©basztien Sã©bawtien Sã©baswtien
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