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Suzanne
(Leonard Cohen) adaptation française Graeme Allwright
Suzanne t'emmène écouter les sirènes, elle te prend par la main
Pour passer une nuit sans fin, tu sais qu'elle est à moitié folle
C'est pourquoi tu veux rester sur un plateau d'argent
Elle te sert du thé au jasmin et quand tu voudrais lui dire
Tu n'as pas d'amour pour elle, elle t'appelle dans ses ondes
Et laisse la mer répondre que depuis toujours tu l'aimes
Tu veux rester à ses côtés, maintenant, tu n'as plus peur
De voyager les yeux fermés, une flamme brûle dans ton cœur
Il était un pêcheur venu sur la terre qui a veillé très longtemps
Du haut d'une tour solitaire, quand il a compris que seuls
Les hommes perdus le voyaient, il a dit qu'on voguerait
Jusqu'à ce que les vagues nous libèrent, mais lui-même fut brisé
Bien avant que le ciel s'ouvre, délaissé et presqu'un homme
Il a coulé sous votre sagesse, comme une pierre
Tu veux rester à ses côtés, maintenant, tu n'as plus peur
De voyager les yeux fermés, une flamme brûle dans ton cœur
Suzanne t'emmène écouter les sirènes, elle te prend par la main
Pour passer une nuit sans fin, comme du miel, le soleil coule
Sur Notre Dame des Pleurs, elle te montre où chercher
Parmi les déchets et les fleurs, dans les algues, il y a des rêves
Des enfants au petit matin qui se penchent vers l'amour
Ils se penchent comme ça toujours et Suzanne tient le miroir
Tu veux rester à ses côtés, maintenant, tu n'as plus peur
De voyager les yeux fermés, une blessure étrange dans ton cœur.
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De voyager les yeux fermés, une blessure étrange dans ton cœur.
Tu veux rester à ses côtés, maintenant, tu n'as plus peur
Ils se penchent comme ça toujours et Suzanne tient le miroir
Des enfants au petit matin qui se penchent vers l'amour
Parmi les déchets et les fleurs, dans les algues, il y a des rêves
Sur Notre Dame des Pleurs, elle te montre où chercher
Pour passer une nuit sans fin, comme du miel, le soleil coule
Suzanne t'emmène écouter les sirènes, elle te prend par la main
De voyager les yeux fermés, une flamme brûle dans ton cœur
Tu veux rester à ses côtés, maintenant, tu n'as plus peur
Il a coulé sous votre sagesse, comme une pierre
Bien avant que le ciel s'ouvre, délaissé et presqu'un homme
Jusqu'à ce que les vagues nous libèrent, mais lui-même fut brisé
Les hommes perdus le voyaient, il a dit qu'on voguerait
Du haut d'une tour solitaire, quand il a compris que seuls
Il était un pêcheur venu sur la terre qui a veillé très longtemps
De voyager les yeux fermés, une flamme brûle dans ton cœur
Tu veux rester à ses côtés, maintenant, tu n'as plus peur
Et laisse la mer répondre que depuis toujours tu l'aimes
Tu n'as pas d'amour pour elle, elle t'appelle dans ses ondes
Elle te sert du thé au jasmin et quand tu voudrais lui dire
C'est pourquoi tu veux rester sur un plateau d'argent
Pour passer une nuit sans fin, tu sais qu'elle est à moitié folle
Suzanne t'emmène écouter les sirènes, elle te prend par la main
(Leonard Cohen) adaptation française Graeme Allwright
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