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Vacances ã Paname
C'est une voiture qui brûle sur le flanc d'une autoroute.
Il n'y aura pas d'océan au bord du mois d'août.
Retour à la capitale, des gamins qui jouent au foot
Dans le désert d'une impasse, à Paris, au mois d'août.
Dans le quartier délaissé par le surnombre des villes,
La vie reprend liberté entre deux automobiles.
Les toits changent de couleur sous un soleil déridé,
Les rues se marrent de bon cœur dans toutes les langues parlées.
On peut à nouveau marcher en sortant les mains des poches,
Enfin desserrer les poings, enfin se sentir moins moche.
Et quelle bénédiction, finalement ce contretemps,
Cette voiture en fusion, c'est la fin d'un châtiment.
Et dans le dernier soupir d'un faux-fuyant qui rend l'âme,
Eclot déjà le sourire de belles vacances à Paname.
Juste des rues et des places, des yeux qui tissent une trame
Sur le doré d'un dos nu en vacances à Paname.
Le mois d'août est un cimetière ou bien une guerre civile,
Ça dépend du bleu des mers, des fins de mois difficiles.
Les riches partent en croisière dans une saison tranquille
Au front de l'imaginaire du petit monde immobile.
A quoi bon pourtant languir sur de lentes autoroutes
A la pêche aux souvenirs sur les plages du mois d'ao0t
Pour se noyer dans la foule quand on rêve d'abordage
Alors que Paris se saoule d'une planète en voyage ?
Et dans le dernier soupir d'un faux-fuyant qui rend l'âme,
Eclot déjà le sourire de belles vacances à Paname.
Juste des rues et des places, des yeux qui tissent une trame
Sur le doré d'un dos nu en vacances à Paname.
Échanger des mots chantés dans un sabir innocent,
Oublier d'être méfiant ou bien timide,
Oublier tous les conflits politiques au nom de nos territoires
Dans le sillon d'une idylle qui naît sur un trottoir.
Et puis le soleil couchant, assis au bord de la Seine,
Scintillant comme le sang qui bout déjà dans nos veines,
Et cette épaule qui touche un point final qu'on redoute.
Quelle suite à un baiser à Paris au mois d'août ?
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Quelle suite à un baiser à Paris au mois d'août ?
Et cette épaule qui touche un point final qu'on redoute.
Scintillant comme le sang qui bout déjà dans nos veines,
Et puis le soleil couchant, assis au bord de la Seine,
Dans le sillon d'une idylle qui naît sur un trottoir.
Oublier tous les conflits politiques au nom de nos territoires
Oublier d'être méfiant ou bien timide,
Échanger des mots chantés dans un sabir innocent,
Sur le doré d'un dos nu en vacances à Paname.
Juste des rues et des places, des yeux qui tissent une trame
Eclot déjà le sourire de belles vacances à Paname.
Et dans le dernier soupir d'un faux-fuyant qui rend l'âme,
Alors que Paris se saoule d'une planète en voyage ?
Pour se noyer dans la foule quand on rêve d'abordage
A la pêche aux souvenirs sur les plages du mois d'ao0t
A quoi bon pourtant languir sur de lentes autoroutes
Au front de l'imaginaire du petit monde immobile.
Les riches partent en croisière dans une saison tranquille
Ça dépend du bleu des mers, des fins de mois difficiles.
Le mois d'août est un cimetière ou bien une guerre civile,
Sur le doré d'un dos nu en vacances à Paname.
Juste des rues et des places, des yeux qui tissent une trame
Eclot déjà le sourire de belles vacances à Paname.
Et dans le dernier soupir d'un faux-fuyant qui rend l'âme,
Cette voiture en fusion, c'est la fin d'un châtiment.
Et quelle bénédiction, finalement ce contretemps,
Enfin desserrer les poings, enfin se sentir moins moche.
On peut à nouveau marcher en sortant les mains des poches,
Les rues se marrent de bon cœur dans toutes les langues parlées.
Les toits changent de couleur sous un soleil déridé,
La vie reprend liberté entre deux automobiles.
Dans le quartier délaissé par le surnombre des villes,
Dans le désert d'une impasse, à Paris, au mois d'août.
Retour à la capitale, des gamins qui jouent au foot
Il n'y aura pas d'océan au bord du mois d'août.
C'est une voiture qui brûle sur le flanc d'une autoroute.
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VVacances ãã PPaname |
| acances aname |
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