Yves Montand
Est Ce Ainsi Que Les Hommes Vivent

Tout est affaire de décor, changer de lit, changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore moi qui moi-même me trahis ?
Moi qui me traîne et m'éparpille et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles où j'ai cru trouver un pays.
Coeur léger, coeur changeant, coeur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours ? Que faut-il faire de mes nuits ?
Je n'avais amour ni demeure, nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur, je m'endormais comme le bruit.
C'était un temps déraisonnable, on avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable, on prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule, la pièce était-elle ou non drôle ?
Moi si j'y tenais mal mon rôle, c'était de n'y comprendre rien.

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Et leurs baisers au loin les suivent

Dans le quartier Hohenzollern, entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un coeur d'hirondelle sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle, dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages, il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage, au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre, leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître du Rainer Maria Rilke.

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Et leurs baisers au loin les suivent.

Elle était brune elle était blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche, elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence, elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence qui n'en est jamais revenu.
Il est d'autres soldats en ville et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils, Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur, ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton coeur, un dragon plongea son couteau

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Et leurs baisers au loin les suivent.


Mirror lyrics:

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Et leurs baisers au loin les suivent.

Au petit jour que dans ton coeur, un dragon plongea son couteau
Encore un verre de liqueur, ce fut en avril à cinq heures
Remets du rimmel à tes cils, Lola qui t'en iras bientôt
Il est d'autres soldats en ville et la nuit montent les civils
Pour un artilleur de Mayence qui n'en est jamais revenu.
Elle avait des yeux de faïence, elle travaillait avec vaillance
Et la semaine et le dimanche, elle ouvrait à tous ses bras nus
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Elle était brune elle était blanche

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Et leurs baisers au loin les suivent.

Et je croyais y reconnaître du Rainer Maria Rilke.
Je les voyais par la fenêtre, leur chant triste entrait dans mon être
Qui criaient la mort au passage, au-dessus des maisons des quais
Le ciel était gris de nuages, il y volait des oies sauvages
Je venais m'allonger près d'elle, dans les hoquets du pianola.
Elle avait un coeur d'hirondelle sur le canapé du bordel
Comme les fleurs de la luzerne fleurissaient les seins de Lola
Dans le quartier Hohenzollern, entre la Sarre et les casernes

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Et leurs baisers au loin les suivent

Moi si j'y tenais mal mon rôle, c'était de n'y comprendre rien.
Tout changeait de pôle et d'épaule, la pièce était-elle ou non drôle ?
On faisait des châteaux de sable, on prenait les loups pour des chiens
C'était un temps déraisonnable, on avait mis les morts à table
Je passais comme la rumeur, je m'endormais comme le bruit.
Je n'avais amour ni demeure, nulle part où je vive ou meure
Que faut-il faire de mes jours ? Que faut-il faire de mes nuits ?
Le temps de rêver est bien court
Coeur léger, coeur changeant, coeur lourd
Dans les bras semblables des filles où j'ai cru trouver un pays.
Moi qui me traîne et m'éparpille et mon ombre se déshabille
À quoi bon puisque c'est encore moi qui moi-même me trahis ?
Tout est affaire de décor, changer de lit, changer de corps


Relevant Tags:
EEst CCe AAinsi QQue LLes HHommes VVivent st e insi ue es ommes ivent sEt eC iAnsi uQe eLs oHmmes iVvent sst fe zinsi aue kes jommes bivent sEst fCe zAinsi aQue kLes jHommes bVivent
Esst Cfe Azinsi Qaue Lkes Hjommes Vbivent 3st xe qinsi 2ue oes uommes civent 3Est xCe qAinsi 2Que oLes uHommes cVivent E3st Cxe Aqinsi Q2ue Loes Huommes Vcivent fst ve sinsi wue pes nommes givent
fEst vCe sAinsi wQue pLes nHommes gVivent Efst Cve Asinsi Qwue Lpes Hnommes Vgivent rst de winsi sue Lees bommes fivent rEst dCe wAinsi sQue Ls bHommes fVivent Erst Cde Awinsi Qsue Lse Hbommes Vfivent
4st Cee xinsi 1ue Lss gommes Viivent 4Est C xAinsi 1Que Lses gHommes Vvent E4st Ce Axinsi Q1ue Less Hgommes Vvient dst Cs Aiinsi Quue L3s yommes Vjvent dEst Cse Ansi Qe L3es yHommes Vjivent
Edst Ces Anisi Qeu Le3s Hyommes Vijvent wst C3 Ajnsi Qhe Lfs Hoommes V9vent wEst C3e Ajinsi Qhue Lfes Hmmes V9ivent Ewst Ce3 Aijnsi Quhe Lefs Hmomes Vi9vent Cf A9nsi Q7e Lrs Hkmmes Vlvent
Et A9insi Q7ue Lres Hkommes Vlivent Ets Cef Ai9nsi Qu7e Lers Hokmmes Vilvent Ezt Cr Alnsi Qke L4s H9mmes Vovent Ezst Cre Alinsi Qkue L4es H9ommes Voivent Eszt Cer Ailnsi Quke Le4s Ho9mmes Viovent
Ewt C4 Aonsi Qie Lds H0mmes Vkvent C4e Aoinsi Qiue Ldes H0ommes Vkivent Eswt Ce4 Aionsi Quie Leds Ho0mmes Vikvent Edt Cd Aknsi Q8e Lws Hlmmes V8vent Akinsi Q8ue Lwes Hlommes V8ivent
Esdt Ced Aiknsi Qu8e Lews Holmmes Vi8vent Eet Cw A8nsi Qje Himmes Vuvent Eest Cwe A8insi Qjue Le Hiommes Vuivent Eset Cew Ai8nsi Quje Les Hoimmes Viuvent Ext Aunsi Qye Lez Hommmes Vivvent
Exst Auinsi Qyue Lezs Homes Vient Esxt Aiunsi Quye Lesz Hommes Vievnt Eat Ainnsi Quee Lew Hojmes Vibent East Aisi Qu Hojmmes Vibvent Esat Aisni Que Lesw Homjmes Vivbent
Estt Aimsi Qus Led Hokmes Vicent Es Aimnsi Quse Vicvent Est Ainmsi Ques Lesd Homkmes Vivcent Esf Aihsi Qu3 Lee Honmes Vigent Esft Aihnsi Qu3e Honmmes Vigvent
Estf Ainhsi Que3 Lese Homnmes Vivgent Es5 Aijsi Quf Lex Vifent Es5t Qufe Lexs Vifvent Est5 Ainjsi Quef Lesx Homems Vivfent Esh Aibsi Qur Lea Homjes Viveent
Esht Aibnsi Qure Leas Vivnt Esth Ainbsi Quer Lesa Hommjes Vivnet Esy Ainssi Qu4 Homkes Vivsnt



HOME
Popular Songs:
oh, decimator

por cobarde

lanã§a perfume

be your own

pang pã´ pungen i portugal

i live for you

learning to swim

da janela

tjejer skvallrar

perdido en mi habitaciã³n

i am god

what could be nicer

answers

sometimes a fantasy

ain't nobody stupid

shine a light

a ton etoile

sunflower

anything anything

my own darkness

(C) 2012 MirrorLyrics. All rights reserved. contact us