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Zebda

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Je dénonçais l'arnaque au troisième degré
J'étais croisé, je me suis pris pour un pedigree
Je dessoudais la fracture sociale
Mais c'était que des tournures grammaticales
Je dénonçais assis sur mes intimes
Et c'est pour moi qu'on avait de l'estime
J'étais grand de la bouche... c'est que des paroles
Oubliant que j'ai eu une place à l'école
Et tous ceux qui prenaient la double peine
Me disaient tes chansons suffisent à peine
ils me demandaient la langue au chat
"Qu'est-ce que ça change quand on appelle un chat, un chat ?"

On n'est pas des animaux pas des bêtes
On est, on est quoi sur cette planète
On est, on est quand on tourne la tête, bons que pour la défaite

Moi j'étais qu'un nabot dans la cour des grands
J'étais le nain qui se prenait pour un géant
J'étais de ceux qui soignaient la syntaxe
Je disais "cool" à tous ceux qui étaient furax
Et au lieu de regarder mon pif
Je me gaussais des imparfaits du subjonctif
Je voulais porter le poids de la misère
En respectant les règles de grammaire
Je cognais mais que des phrases... l'arnaque
Et comme coup moi je connaissais que le trac
Et me demandais "mais qui donc a raison
Entre le flingue et la conjugaison ?"

On n'est pas des animaux pas des bêtes
On est, on est quoi sur cette planète
On est, on est quand on tourne la tête, bons que pour la défaite

J'étais trop sage, je lisais Maupassant
Mes potes faisaient les poches aux passants
Y me disaient "mec, franchis le pas"
Au lieu d'écrire ta colère à ceux qui n'en ont pas
On te le dit "c'est pas avec des métaphores
Qu'on va trouver du réconfort"
T'as beau utiliser le second degré
Tu vois pas qu'on est mis à l'amende sans regret
T'es qu'un chat et tu t'attaques à l'os
Quand c'est une citrouille, toi, tu vois un carrosse
Oui t'écris ta colère à ceux qui n'en ont pas
Taré comme celui qu'a faim à son dernier repas

On n'est pas des animaux pas des bêtes
On est, on est quoi sur cette planète
On est, on est quand on tourne la tête, bons que pour la défaite

Je dénonçais l'arnaque au troisième degré
J'étais croisé, je me suis pris pour un pedigree
Je dessoudais la fracture sociale
Mais c'était que des tournures grammaticales
Avec ou sans, c'est tout qui nous abîme
Avec les mots, on sait qui assassine.

Mirror lyrics:

Avec les mots, on sait qui assassine.
Avec ou sans, c'est tout qui nous abîme
Mais c'était que des tournures grammaticales
Je dessoudais la fracture sociale
J'étais croisé, je me suis pris pour un pedigree
Je dénonçais l'arnaque au troisième degré

On est, on est quand on tourne la tête, bons que pour la défaite
On est, on est quoi sur cette planète
On n'est pas des animaux pas des bêtes

Taré comme celui qu'a faim à son dernier repas
Oui t'écris ta colère à ceux qui n'en ont pas
Quand c'est une citrouille, toi, tu vois un carrosse
T'es qu'un chat et tu t'attaques à l'os
Tu vois pas qu'on est mis à l'amende sans regret
T'as beau utiliser le second degré
Qu'on va trouver du réconfort"
On te le dit "c'est pas avec des métaphores
Au lieu d'écrire ta colère à ceux qui n'en ont pas
Y me disaient "mec, franchis le pas"
Mes potes faisaient les poches aux passants
J'étais trop sage, je lisais Maupassant

On est, on est quand on tourne la tête, bons que pour la défaite
On est, on est quoi sur cette planète
On n'est pas des animaux pas des bêtes

Entre le flingue et la conjugaison ?"
Et me demandais "mais qui donc a raison
Et comme coup moi je connaissais que le trac
Je cognais mais que des phrases... l'arnaque
En respectant les règles de grammaire
Je voulais porter le poids de la misère
Je me gaussais des imparfaits du subjonctif
Et au lieu de regarder mon pif
Je disais "cool" à tous ceux qui étaient furax
J'étais de ceux qui soignaient la syntaxe
J'étais le nain qui se prenait pour un géant
Moi j'étais qu'un nabot dans la cour des grands

On est, on est quand on tourne la tête, bons que pour la défaite
On est, on est quoi sur cette planète
On n'est pas des animaux pas des bêtes

"Qu'est-ce que ça change quand on appelle un chat, un chat ?"
ils me demandaient la langue au chat
Me disaient tes chansons suffisent à peine
Et tous ceux qui prenaient la double peine
Oubliant que j'ai eu une place à l'école
J'étais grand de la bouche... c'est que des paroles
Et c'est pour moi qu'on avait de l'estime
Je dénonçais assis sur mes intimes
Mais c'était que des tournures grammaticales
Je dessoudais la fracture sociale
J'étais croisé, je me suis pris pour un pedigree
Je dénonçais l'arnaque au troisième degré

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