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Martin Rappeneau

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Je me retrouve à pied sur l'autoroute
Tu continues le voyage sans moi
Des mots si laids dans ta jolie bouche
Pour survivre ma mémoire s'est dissoute
Et c'est mieux comme ça

Des voitures me dépassent et m'ignorent
Elles semblent me dire que j'ai tous les torts
Je lutte sous des volutes d'amertumes
Des idées plus noires que le bitume
Je n'aime pas ça

Sur les autoroutes au coeur du mois d'août, je continue sans elle
L'amour n'est plus de saison en saison d'abandon, l'été est cruel

Je marche à contresens vers mes vacances
En plan sur la bande d'arrêt d'urgence
Je croise des chiens qu'on a fini d'aimer
Qui ont gardé la trace de leur collier
Ils sont comme moi

C'était donc vrai, les mois d'été sont les plus meurtriers
L'air est léger, est-ce une raison pour m'oublier ?

Sur les autoroutes au coeur du mois d'août, je continue sans elle
L'amour n'est plus de saison en saison d'abandon, l'été est cruel

Des types comme moi sur ce chemin de croix
Oh j'en ai vu plus d'un ça t'étonne
Abandonnés sur le bas côté
On regarde le soleil se coucher
L'air est si doux

Sur les autoroutes au coeur du mois d'août, je continue sans elle
L'amour n'est plus de saison en saison d'abandon, l'été est cruel.

Mirror lyrics:

L'amour n'est plus de saison en saison d'abandon, l'été est cruel.
Sur les autoroutes au coeur du mois d'août, je continue sans elle

L'air est si doux
On regarde le soleil se coucher
Abandonnés sur le bas côté
Oh j'en ai vu plus d'un ça t'étonne
Des types comme moi sur ce chemin de croix

L'amour n'est plus de saison en saison d'abandon, l'été est cruel
Sur les autoroutes au coeur du mois d'août, je continue sans elle

L'air est léger, est-ce une raison pour m'oublier ?
C'était donc vrai, les mois d'été sont les plus meurtriers

Ils sont comme moi
Qui ont gardé la trace de leur collier
Je croise des chiens qu'on a fini d'aimer
En plan sur la bande d'arrêt d'urgence
Je marche à contresens vers mes vacances

L'amour n'est plus de saison en saison d'abandon, l'été est cruel
Sur les autoroutes au coeur du mois d'août, je continue sans elle

Je n'aime pas ça
Des idées plus noires que le bitume
Je lutte sous des volutes d'amertumes
Elles semblent me dire que j'ai tous les torts
Des voitures me dépassent et m'ignorent

Et c'est mieux comme ça
Pour survivre ma mémoire s'est dissoute
Des mots si laids dans ta jolie bouche
Tu continues le voyage sans moi
Je me retrouve à pied sur l'autoroute

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