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(Jean-Patrick Capdevielle)
Tu passes ta vie dans le fond d'une limousine.
T'as ton œil braqué sur toutes les combines
Mais quelque chose a troublé ta routine
Et toi, tu comprends pas très bien ce que c'est.
Dans ton cerveau, tu sens comme une épine
Et sous ta peau, la frayeur t'assassine.
T'es comme tous ceux qui descendent la colline
Avant d'avoir compris ce qui s'est passé.
Tu dis des mots que tu n'oses même plus croire,
C'est pas nouveau mais ce qui change toute l'histoire
C'est que hier encore tu faisais semblant d'y croire
Maintenant, tu pleures avant d'avoir parlé.
Ta vie prend la forme d'un couloir
Et sur tes murs, y'a marqué "pas d'espoir".
Tu dis que t'es pas seul dans ton trou noir
Mais ça t'aide pas beaucoup à t'en tirer.
Ton monde est vieux, ta terre est usée quand on la voit par tes yeux.
Ton temps s'achève et tu devrais savoir dire adieu.
Le jour se lève et ton train s'en va, ton monde est vieux.
Moi j'ai pas de mirage à t'offrir en échange
Ca fait longtemps que je me prends plus pour un ange.
Toi, tu me regardes en disant que tu me trouves étrange.
Tu crois que ça me change.
Si tu permets, t'as oublié qu'une chose.
Un jour ou l'autre, tout le monde atteint sa dose.
Même dans ton cas y'en a une et si j'ose un conseil, va pas te cacher.
T'as peur que quelque part quelque chose explose
On peut pas penser à tout je suppose.
Y'a que dans ta tête qu'on trouve des portes closes.
Si tu deviens sourd, cette fois c'est terminé.
Tu savais toujours ce qu'il fallait répondre
Et t'avais l'art pour te sortir du nombre.
Maintenant tu dis que l'avenir est sombre
Et t'aimerais beaucoup le faire partager
À tous ceux qui t'écoutent sans répondre
En essayant de vivre sur les décombres
Que les gens comme toi traînent avec leur ombre
Et c'est un peu tard pour tout changer.
Ton monde est vieux, ta terre est usée quand on la voit par tes yeux.
Ton temps s'achève et tu devrais savoir dire adieu.
Le jour se lève et ton train s'en va, ton monde est vieux.
Ca fait longtemps que t'as plus du tout l'air d'un ange.
Faudra trouver des mirages en échange,
T'en fais pas, ça viendra, t'apprendras que toujours tout change,
Que toujours tout change.
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Que toujours tout change.
T'en fais pas, ça viendra, t'apprendras que toujours tout change,
Faudra trouver des mirages en échange,
Ca fait longtemps que t'as plus du tout l'air d'un ange.
Le jour se lève et ton train s'en va, ton monde est vieux.
Ton temps s'achève et tu devrais savoir dire adieu.
Ton monde est vieux, ta terre est usée quand on la voit par tes yeux.
Et c'est un peu tard pour tout changer.
Que les gens comme toi traînent avec leur ombre
En essayant de vivre sur les décombres
À tous ceux qui t'écoutent sans répondre
Et t'aimerais beaucoup le faire partager
Maintenant tu dis que l'avenir est sombre
Et t'avais l'art pour te sortir du nombre.
Tu savais toujours ce qu'il fallait répondre
Si tu deviens sourd, cette fois c'est terminé.
Y'a que dans ta tête qu'on trouve des portes closes.
On peut pas penser à tout je suppose.
T'as peur que quelque part quelque chose explose
Même dans ton cas y'en a une et si j'ose un conseil, va pas te cacher.
Un jour ou l'autre, tout le monde atteint sa dose.
Si tu permets, t'as oublié qu'une chose.
Tu crois que ça me change.
Toi, tu me regardes en disant que tu me trouves étrange.
Ca fait longtemps que je me prends plus pour un ange.
Moi j'ai pas de mirage à t'offrir en échange
Le jour se lève et ton train s'en va, ton monde est vieux.
Ton temps s'achève et tu devrais savoir dire adieu.
Ton monde est vieux, ta terre est usée quand on la voit par tes yeux.
Mais ça t'aide pas beaucoup à t'en tirer.
Tu dis que t'es pas seul dans ton trou noir
Et sur tes murs, y'a marqué "pas d'espoir".
Ta vie prend la forme d'un couloir
Maintenant, tu pleures avant d'avoir parlé.
C'est que hier encore tu faisais semblant d'y croire
C'est pas nouveau mais ce qui change toute l'histoire
Tu dis des mots que tu n'oses même plus croire,
Avant d'avoir compris ce qui s'est passé.
T'es comme tous ceux qui descendent la colline
Et sous ta peau, la frayeur t'assassine.
Dans ton cerveau, tu sens comme une épine
Et toi, tu comprends pas très bien ce que c'est.
Mais quelque chose a troublé ta routine
T'as ton œil braqué sur toutes les combines
Tu passes ta vie dans le fond d'une limousine.
(Jean-Patrick Capdevielle)
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