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Jane
(Pascal Arroyo/Jean-Patrick Capdevielle)
Jane, t'as toujours su choisir tes chaînes.
T'as toujours su t'ouvrir les veines quand la lumière valait la peine
Dès que la salle était pleine.
Oh Jane, t'as l'air d'y tenir à ta grande scène.
Tu me la joues sept fois par semaine
Comme si t'espérais que je t'emmène
Avant que les projecteurs s'éteignent.
Juste un satori dans ton lit, pas besoin d'orage.
Pas besoin de raconter ta vie, oublie tes naufrages.
L'enfant qui dort près du lit comme un ange en cage
Tu serais pas là sans lui, mais ça serait quoi ta vie ?
Jane, tout le monde a le droit d'aimer son rôle.
M'en veux pas, c'est pas ça qu'est drôle
Mais ta façon de mettre en bémol tes mots quand ils s'envolent.
Oh Jane, laisse-moi voir sous ton auréole.
J'applaudirai si ça te console, je te croirai peut être même sur parole
Quand tu me joueras le cinquième sous-sol.
L'ennui caché dans le fond d'un lit t'a prise en otage.
Dès qu'un train s'en va dans la nuit, tu sors tes images.
L'enfant qui dort près du lit comme un ange en cage
Tu dis qu'il prends ta vie, mais tu serais quoi sans lui ?
Demain, dans un mois, dans vingt ans, qui peut dire ?
Quand tu seras seule, toute seule pleine de soupirs
Quand ta vie tiendra dans un album en cuir noir d'ébène.
Baby Jane, avant de partir, dis-lui que tu l'aimes
Dis-lui que t'avais mal quand tu l'as fait souffrir.
Prends la peine, oh Jane, d'apprendre à mentir.
Demain, dans un mois, dans vingt ans, qui peut dire ?
Baby Jane, Baby Jane.
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Baby Jane, Baby Jane.
Demain, dans un mois, dans vingt ans, qui peut dire ?
Prends la peine, oh Jane, d'apprendre à mentir.
Dis-lui que t'avais mal quand tu l'as fait souffrir.
Baby Jane, avant de partir, dis-lui que tu l'aimes
Quand ta vie tiendra dans un album en cuir noir d'ébène.
Quand tu seras seule, toute seule pleine de soupirs
Demain, dans un mois, dans vingt ans, qui peut dire ?
Tu dis qu'il prends ta vie, mais tu serais quoi sans lui ?
L'enfant qui dort près du lit comme un ange en cage
Dès qu'un train s'en va dans la nuit, tu sors tes images.
L'ennui caché dans le fond d'un lit t'a prise en otage.
Quand tu me joueras le cinquième sous-sol.
J'applaudirai si ça te console, je te croirai peut être même sur parole
Oh Jane, laisse-moi voir sous ton auréole.
Mais ta façon de mettre en bémol tes mots quand ils s'envolent.
M'en veux pas, c'est pas ça qu'est drôle
Jane, tout le monde a le droit d'aimer son rôle.
Tu serais pas là sans lui, mais ça serait quoi ta vie ?
L'enfant qui dort près du lit comme un ange en cage
Pas besoin de raconter ta vie, oublie tes naufrages.
Juste un satori dans ton lit, pas besoin d'orage.
Avant que les projecteurs s'éteignent.
Comme si t'espérais que je t'emmène
Tu me la joues sept fois par semaine
Oh Jane, t'as l'air d'y tenir à ta grande scène.
Dès que la salle était pleine.
T'as toujours su t'ouvrir les veines quand la lumière valait la peine
Jane, t'as toujours su choisir tes chaînes.
(Pascal Arroyo/Jean-Patrick Capdevielle)
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