Jean Leloup - 180426272.gif

Jean Leloup

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Padapap...

Au chevet de son lit
Un jour l'homme célèbre
Aux portes des ténèbres
Appelle ses amis
Sur le point de mourir
Quelques hontes surviennent
Je ne puis repartir
Avant que ne convienne
Un pêché qui me gruge
Vous en serez les juges

D'aussi loin que me souvienne
J'adorais avant tout
Qu'on m'encense et me loue
Qu'on m'encense et me loue
Et je suivis toujours
Ce penchant naturel
Sans chercher plus avant
Et que la vie est belle
Inutile de feindre
Cette désinvolture
Qu'on s'efforçait de peindre
N'était que devanture
L'acharnement seul
L'entêtement d'une meule
Me fit toujours atteindre
Mes victoires sans geindre
Me fit parmi les hommes
Élever jusqu'à gloire
Me fit parmi les pommes
Devenir cette poire

Padapap...

Est-ce cette âpreté
Cette folie des hauteurs
Qui fit de moi ce fou
Quand j'y songe je pleure
Comme un paon dans sa robe
Refusant les honneurs
Je me faisais si probe
Ah... l'or me lève le cœur
L'or me lève le cœur

Derrière moi se rangeait
Le petit le grand peuple
Et je le faisais rêver
De l'impossible ailleurs
Eaux parfaitement pures
Et paysages vierges
Des paradis perdus
En Sibérie les cierges
Et ces comptes rendus
Où nous apparaissions
Traqués ou héroïques
Balthazar et Loïc
Dans un ravin profond
Furent laissés pour morts
Lâcheté et remords
L'attendent-ils aux cieux
Pour me rappeler le crime
Me tirer les cheveux
Non, de répondre une voix

Au sommet des plus hautes montagnes
Ou au creux des plus profondes gorges
Nous voulions voir les cieux
Et le public disait
Quel courage sans borne
Ils affrontent les mornes
Carapaces du laid
Les déserts les plus froids
Et les plaines arides
Traversés mille fois
Autant qu'étaient de rides
Sur le visage coi
Du vieillard centenaire
Rencontré sur la terre
De Baffin rappelle-toi
Chaque fois que j'entends la pluie qui tombe
Je pense que le ciel pleure
Ceux que j'ai fait pleurer
J'espère que mes erreurs
N'ont pas fait trop de mal
Et j'aimerais que mon coeur soit intersidéral
J'espère que mes erreurs
N'ont pas fait trop de mal
Et j'espère que mon coeur est intersidéral
J'aimerais que mes erreurs
N'aient pas fait trop de mal
Et j'espère que mon coeur est intersidéral
Sur les routes de cailloux
Tiens ? les routes de cailloux
Balthazar, Loïc putain, putain...

Padapap...

Mirror lyrics:

Padapap...

Balthazar, Loïc putain, putain...
Tiens ? les routes de cailloux
Sur les routes de cailloux
Et j'espère que mon coeur est intersidéral
N'aient pas fait trop de mal
J'aimerais que mes erreurs
Et j'espère que mon coeur est intersidéral
N'ont pas fait trop de mal
J'espère que mes erreurs
Et j'aimerais que mon coeur soit intersidéral
N'ont pas fait trop de mal
J'espère que mes erreurs
Ceux que j'ai fait pleurer
Je pense que le ciel pleure
Chaque fois que j'entends la pluie qui tombe
De Baffin rappelle-toi
Rencontré sur la terre
Du vieillard centenaire
Sur le visage coi
Autant qu'étaient de rides
Traversés mille fois
Et les plaines arides
Les déserts les plus froids
Carapaces du laid
Ils affrontent les mornes
Quel courage sans borne
Et le public disait
Nous voulions voir les cieux
Ou au creux des plus profondes gorges
Au sommet des plus hautes montagnes

Non, de répondre une voix
Me tirer les cheveux
Pour me rappeler le crime
L'attendent-ils aux cieux
Lâcheté et remords
Furent laissés pour morts
Dans un ravin profond
Balthazar et Loïc
Traqués ou héroïques
Où nous apparaissions
Et ces comptes rendus
En Sibérie les cierges
Des paradis perdus
Et paysages vierges
Eaux parfaitement pures
De l'impossible ailleurs
Et je le faisais rêver
Le petit le grand peuple
Derrière moi se rangeait

L'or me lève le cœur
Ah... l'or me lève le cœur
Je me faisais si probe
Refusant les honneurs
Comme un paon dans sa robe
Quand j'y songe je pleure
Qui fit de moi ce fou
Cette folie des hauteurs
Est-ce cette âpreté

Padapap...

Devenir cette poire
Me fit parmi les pommes
Élever jusqu'à gloire
Me fit parmi les hommes
Mes victoires sans geindre
Me fit toujours atteindre
L'entêtement d'une meule
L'acharnement seul
N'était que devanture
Qu'on s'efforçait de peindre
Cette désinvolture
Inutile de feindre
Et que la vie est belle
Sans chercher plus avant
Ce penchant naturel
Et je suivis toujours
Qu'on m'encense et me loue
Qu'on m'encense et me loue
J'adorais avant tout
D'aussi loin que me souvienne

Vous en serez les juges
Un pêché qui me gruge
Avant que ne convienne
Je ne puis repartir
Quelques hontes surviennent
Sur le point de mourir
Appelle ses amis
Aux portes des ténèbres
Un jour l'homme célèbre
Au chevet de son lit

Padapap...

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