Jean Jacques Goldman - 180426273.gif

Jean Jacques Goldman

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Et puis cette ombre au fond de l'ombre
Et puis ces deux mains qui se nouent
Ces gestes faits et refaits sans en voir le bout
Et puis cette ombre encore debout

Le cri d'une sirène
Quand le jour a déteint
Parenthèse de peine
L'oubli jusqu'à demain

Longues secondes inertes
Le corps à l'abandon
Gestes lents, cigarettes
Puis s'essuyer le front

Vague regard au ciel
Pour l'heure ou pour le temps
Trop de pluie, de soleil
C'est tout c'qu'il en attend

Déjà loin de ses haines
Aussi loin qu'il le peut
Où ses rêves l'entraînent
Quand il ferme les yeux

Et puis cet otage sans cage
Et puis tous ces hommes en essaim
Son grave visage, maquillage, sans âge
Et puis ces billets dans ta main

Tu peux prendre ses lèvres
Tu peux goûter sa peau
Décider de ses gestes
Même dicter ses mots

Soumettre à tes plaisirs
Tant que le compte est bon
Arracher des sourires
Même changer son nom

Maître d'une apparence
Possédant de si peu
D'un vide, d'une absence
Dès qu'elle ferme les yeux

Quand la peine est trop lourde
Quand le monde est trop laid
Quand la chance est trop sourde
La vérité trop vraie

Comme au dernier voyage
Pour y voir enfin mieux
Enfin d'autres images
Quand on ferme nos yeux

Mirror lyrics:

Quand on ferme nos yeux
Enfin d'autres images
Pour y voir enfin mieux
Comme au dernier voyage

La vérité trop vraie
Quand la chance est trop sourde
Quand le monde est trop laid
Quand la peine est trop lourde

Dès qu'elle ferme les yeux
D'un vide, d'une absence
Possédant de si peu
Maître d'une apparence

Même changer son nom
Arracher des sourires
Tant que le compte est bon
Soumettre à tes plaisirs

Même dicter ses mots
Décider de ses gestes
Tu peux goûter sa peau
Tu peux prendre ses lèvres

Et puis ces billets dans ta main
Son grave visage, maquillage, sans âge
Et puis tous ces hommes en essaim
Et puis cet otage sans cage

Quand il ferme les yeux
Où ses rêves l'entraînent
Aussi loin qu'il le peut
Déjà loin de ses haines

C'est tout c'qu'il en attend
Trop de pluie, de soleil
Pour l'heure ou pour le temps
Vague regard au ciel

Puis s'essuyer le front
Gestes lents, cigarettes
Le corps à l'abandon
Longues secondes inertes

L'oubli jusqu'à demain
Parenthèse de peine
Quand le jour a déteint
Le cri d'une sirène

Et puis cette ombre encore debout
Ces gestes faits et refaits sans en voir le bout
Et puis ces deux mains qui se nouent
Et puis cette ombre au fond de l'ombre

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