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Et tu sais maintenant la douleur du temps, quand il est sans demain
Et de vivre en silence et si peu d'espérance quand tes yeux ne voient rien
Oh tu sais maintenant, tout ce que l'on comprend
Quand tout ce qu'on a cru est à jamais perdu
Laisse couler quelques pleurs pour adoucir tes peurs
Juste quelques pleurs comme on arrose une fleur, quelques pleurs
Même si tu savais d'avance que l'amour est faïence
Et que les contes de fées ne sont que des contes de fées
Tu as voulu y croire, aveugle de l'histoire
Et tu restes au fond de toi où personne ne va
Cette vieille valise qui vit près de ma porte
Égratignée de toutes nos aventures
Avec ses étiquettes des pays qu'on transporte
Dessinant le parcours de notre histoire.
Chaque nuit dans mon insomnie sauvage
C'est comme si je l'entendais chuchoter.
Comme si elle me parlait avec tes mots
Devenus sourds tellement qu'ils sont usés.
Tous les trains, tous les bateaux, tous les avions ne m'emmèneront
Jamais assez loin, je veux laisser mon cœur, je veux laisser mon cœur
Je veux laisser mon cœur voler
Tous les trains, tous les bateaux, tous les avions ne m'emmèneront
Jamais assez loin
Que mes draps se souviennent de nos matins livides
Que le sang de mes veines se fige ou bien se vide
Que mes doigts ne retiennent que l'odeur de ta peau
Que mon corps t'appartienne bien au-delà des mots
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Que tout autour de moi se souvienne de toi, je t'oublierai, je t'oublierai
Que mes pieds se souviennent du sable où tu marchais
Que ta voix me revienne dans un supermarché
Que la télévision e renvoie ton regard
Qu'on appelle ton prénom dans un aérogare
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Que tout autour de moi se souvienne de toi, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Que tout autour de moi se souvienne de toi, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Que tout autour de moi se souvienne de toi, je t'oublierai, je t'oublierai
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Que tout autour de moi se souvienne de toi, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Que tout autour de moi se souvienne de toi, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Que tout autour de moi se souvienne de toi, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Qu'on appelle ton prénom dans un aérogare
Que la télévision e renvoie ton regard
Que ta voix me revienne dans un supermarché
Que mes pieds se souviennent du sable où tu marchais
Que tout autour de moi se souvienne de toi, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Que mon corps t'appartienne bien au-delà des mots
Que mes doigts ne retiennent que l'odeur de ta peau
Que le sang de mes veines se fige ou bien se vide
Que mes draps se souviennent de nos matins livides
Jamais assez loin
Tous les trains, tous les bateaux, tous les avions ne m'emmèneront
Je veux laisser mon cœur voler
Jamais assez loin, je veux laisser mon cœur, je veux laisser mon cœur
Tous les trains, tous les bateaux, tous les avions ne m'emmèneront
Devenus sourds tellement qu'ils sont usés.
Comme si elle me parlait avec tes mots
C'est comme si je l'entendais chuchoter.
Chaque nuit dans mon insomnie sauvage
Dessinant le parcours de notre histoire.
Avec ses étiquettes des pays qu'on transporte
Égratignée de toutes nos aventures
Cette vieille valise qui vit près de ma porte
Et tu restes au fond de toi où personne ne va
Tu as voulu y croire, aveugle de l'histoire
Et que les contes de fées ne sont que des contes de fées
Même si tu savais d'avance que l'amour est faïence
Juste quelques pleurs comme on arrose une fleur, quelques pleurs
Laisse couler quelques pleurs pour adoucir tes peurs
Quand tout ce qu'on a cru est à jamais perdu
Oh tu sais maintenant, tout ce que l'on comprend
Et de vivre en silence et si peu d'espérance quand tes yeux ne voient rien
Et tu sais maintenant la douleur du temps, quand il est sans demain
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