Thomas Fersen - 180426272.gif

Thomas Fersen

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L'escalier tourne dans l'immeuble où je perche.
L'escalier monte au septième où je crèche.
Quand, dans sa vrille, je lâche une bille
À la rambarde, j'écoute sa cascade
Jusqu'à la rue sa course tordue.
Je lâche un rot dans ses anneaux.
Je sonne aux portes et mes jambes m'emportent
L'escalier gronde que c'est quand même un monde.

J'habite au 2 rue Papillon, vous reconnaîtrez la maison.

Chaque nuit, l'escalier me tourmente.
Dans son puits, montent mes eaux dormantes.
Je vois des pièges dans ses arpèges.
L'escalier craque, la concierge me traque.
À coups de trique, j'apprends la musique
Leçon de morale dans la spirale
Et, dans la cage, je promets d'être sage
Parole d'oiseau derrière les barreaux.

J'habite au 4 rue de la Lune, ceci est un couplet nocturne.

Chaque jour, je grandis de la sorte
Qu'un beau jour, je me baisse aux portes.
Quant à l'amour, je tourne autour.
Dans l'escalier, quand elle me dit bonjour
C'est un rosier grimpant dans une tour.
Contre la rampe, entre deux lampes
Et entre ses bras, je quitte l'âge ingrat.
Sous le riz, nous quittons la mairie.

J'habite au 6 rue de la Gaîté, la porte n'est jamais fermée.

Mirror lyrics:

J'habite au 6 rue de la Gaîté, la porte n'est jamais fermée.

Sous le riz, nous quittons la mairie.
Et entre ses bras, je quitte l'âge ingrat.
Contre la rampe, entre deux lampes
C'est un rosier grimpant dans une tour.
Dans l'escalier, quand elle me dit bonjour
Quant à l'amour, je tourne autour.
Qu'un beau jour, je me baisse aux portes.
Chaque jour, je grandis de la sorte

J'habite au 4 rue de la Lune, ceci est un couplet nocturne.

Parole d'oiseau derrière les barreaux.
Et, dans la cage, je promets d'être sage
Leçon de morale dans la spirale
À coups de trique, j'apprends la musique
L'escalier craque, la concierge me traque.
Je vois des pièges dans ses arpèges.
Dans son puits, montent mes eaux dormantes.
Chaque nuit, l'escalier me tourmente.

J'habite au 2 rue Papillon, vous reconnaîtrez la maison.

L'escalier gronde que c'est quand même un monde.
Je sonne aux portes et mes jambes m'emportent
Je lâche un rot dans ses anneaux.
Jusqu'à la rue sa course tordue.
À la rambarde, j'écoute sa cascade
Quand, dans sa vrille, je lâche une bille
L'escalier monte au septième où je crèche.
L'escalier tourne dans l'immeuble où je perche.

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