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Les Barbares
Les Barbares habitaient dans les angles tranchants
Des cités exilées au large des business
Ils rivaient leurs blousons d'étranges firmaments
Où luisaient la folie, la mort et la jeunesse
La nuit le haut fourneau mijotait ses dollars
La fumée ruisselait sur nos casques rouillés
Dans le vestiaire cradingue, cinq minutes volées
A la fumée, au feu, au bruit, au désespoir
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles
Ils rêvaient de tropiques, des tropiques tropicaux
Pleins d'eau à trente degrés, pleins de forêts sanglantes
Ils rêvaient de corail, d'amour, de sable chaud
Epinal leur fourguait ses images en partance
Le fils du patron venait nous visiter
Au sortir du night-club avec de jolies femmes
Il nous regardait faire, essayait d'estimer
La montée de la courbe, la chaleur de la flamme
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles
Bourgeois adolescents aux mythes ouvriers
Militants acharnés de ce rêve qui bouge
Qui seraient un beau jour de gauche ou bien rangés
Tricolores et tranquilles, la zone c'était rouge
La noirceur des blousons nous faisait des étés
Sombres comme les fleurs de nos arbres acryliques
Nous déroulions nos chaînes essayant de décrocher
La montée de l'amour, de la paix, de la musique
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles
Quand le car avalait sa ration de six heures
De mains brulées, de silicoses et de gros rouge
Nous rentrions vidés dans nos cuisines, seuls
Un sourire, un café, la douche, rien ne bouge
La radio tapinait à l'étage inférieur
On dormait dans l'enzyme et dans le cargo
Puis nos têtes plongeaient vers des mondes meilleurs
Nos mamans affairées voyaient baisser le jour
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles
Les barbares habitaient dans les angles tranchants
Des cités exilées au large des business
Ils rivaient leurs blousons d'étranges firmaments
Où luisaient la folie, la mort et la jeunesse
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles.
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Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles.
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
Où luisaient la folie, la mort et la jeunesse
Ils rivaient leurs blousons d'étranges firmaments
Des cités exilées au large des business
Les barbares habitaient dans les angles tranchants
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
Nos mamans affairées voyaient baisser le jour
Puis nos têtes plongeaient vers des mondes meilleurs
On dormait dans l'enzyme et dans le cargo
La radio tapinait à l'étage inférieur
Un sourire, un café, la douche, rien ne bouge
Nous rentrions vidés dans nos cuisines, seuls
De mains brulées, de silicoses et de gros rouge
Quand le car avalait sa ration de six heures
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
La montée de l'amour, de la paix, de la musique
Nous déroulions nos chaînes essayant de décrocher
Sombres comme les fleurs de nos arbres acryliques
La noirceur des blousons nous faisait des étés
Tricolores et tranquilles, la zone c'était rouge
Qui seraient un beau jour de gauche ou bien rangés
Militants acharnés de ce rêve qui bouge
Bourgeois adolescents aux mythes ouvriers
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
La montée de la courbe, la chaleur de la flamme
Il nous regardait faire, essayait d'estimer
Au sortir du night-club avec de jolies femmes
Le fils du patron venait nous visiter
Epinal leur fourguait ses images en partance
Ils rêvaient de corail, d'amour, de sable chaud
Pleins d'eau à trente degrés, pleins de forêts sanglantes
Ils rêvaient de tropiques, des tropiques tropicaux
Vers des pays chagrins, vers des pays faciles, vers des pays dociles
Oh mon amour emporte-moi, emporte-moi loin de la zone
A la fumée, au feu, au bruit, au désespoir
Dans le vestiaire cradingue, cinq minutes volées
La fumée ruisselait sur nos casques rouillés
La nuit le haut fourneau mijotait ses dollars
Où luisaient la folie, la mort et la jeunesse
Ils rivaient leurs blousons d'étranges firmaments
Des cités exilées au large des business
Les Barbares habitaient dans les angles tranchants
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LLes BBarbares |
| es arbares |
| eLs aBrbares |
| kes varbares |
| kLes vBarbares |
| Lkes Bvarbares |
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| oLes gBarbares |
| Loes Bgarbares |
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pes narbares |
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| Barbvares |
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Bargares |
| Barbgares |
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Barbres |
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